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Genèse de ses milieux

Le paysage tel qu’il est actuellement, a été principalement modelé petit à petit par la Loire au gré des phénomènes de crues notamment. Les crues de par leurs énergies déplacent des quantités de matériaux et augmente l’érosion. La végétation peut être arrachée par ces événements permettant un rajeunissement de l’écosystème. Le fleuve peut lors de ces événements, changer son lit de place, créer de nouveaux bras morts et de nouveaux méandres. Le tracé de la Loire n’est donc pas figé et autour de son lit mineur se situe un espace de mobilité dans lequel elle divague.

Hors période de phénomènes extrêmes, le fleuve grâce à l’énergie hydraulique érode latéralement les berges, amenant ainsi de nouveaux matériaux dans celle-ci de manière à atteindre l’équilibre sédimentaire. Les sédiments emportés par le courant peuvent par exemple se déposer en aval et former des bancs de sable ou des grèves.

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Sur les plages de sables et de galets, une végétation pionnière se développe, caractérisée par des végétaux « héliophile », c’est-à-dire aimant une exposition en plein soleil et un apport nutritif faible. Cette première colonisation végétale est peu à peu remplacée par des espèces plus exigeantes, par des arbustes, puis des arbres. Cette évolution des communautés végétales est ce que l’on appelle la succession écologique. La dynamique du fleuve associée à ce gradient de végétation est à l’origine de la mosaïque d’habitats telle qu’on la connait.

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Bancs de sable

Forêt alluviale

Bras mort

Prairies et haies

Talus d'érosion

Pelouses sèches

Ancienne gravière

Buissons

Fleuve

La dynamique du fleuve donne naissance à un paysage diversifiée façonné et dépendant de la Loire © CEN Allier

Les bras morts en fonction du tracé du fleuve vont peu à peu se déconnecter de lui, pour créer des milieux isolés (boires) où une biodiversité riche va pouvoir se développer. Ils sont soumis eux aussi à une évolution : le dépôt de vase va augmenter et la végétation va ceinturer le milieu, jusqu’à sa disparition.

L’érosion crée des talus d’érosion, des zones très verticales propices à la nidification de certaines espèces d’oiseaux comme le guêpier d’Europe par exemple.

Prairies

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Les talus d'érosion : les sites de nidification du Guêpier d'Europe © CEN Allier

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